Le 6 octobre dernier avait lieu la Journée nationale des « Aidants », au Village Corail à Saint-Gilles. À cette occasion, le GIP SAP a mis en place un lieu de rencontre en partenariat avec Réuni’Tente.
Souvent dans l’ombre, peu reconnus et soutenus, les aidants familiaux sont pourtant nombreux : 300 000 en France, 46 000 à La Réunion. Les aidants « familiaux », ce sont tous ces bénévoles s’occupant d’un de leurs proches, diminué par la maladie, le handicap ou l’âge. Dans l’île, c’est le GIP SAP, Groupement d’Intérêt Public pour les Services À la Personne qui a organisé, le 6 octobre dernier, jour national des aidants, un lieu de rencontre autour de cette édition 2016, mise sous le thème de « Aidons l’aidant ».
Aider ceux qui s’engagent au quotidien
Au cœur du Village Corail à Saint-Gilles, Stéphanie Vergoz présidente par intérim du groupement, et ses collaborateurs ont eu à cœur d’informer, d’aider et d’offrir à ces personnes un moment de répit en proposant des activités. Conférences et débats, ateliers thématiques ou bien-être, stands d’information ou encore animation prenaient place sous les chapiteaux de Réuni’Tente.
Le prestataire de service pour la location de chapiteaux avait été approché par le GIP SAP lors de la manifestation Soyons Sport, à Saint-Denis, en août 2016. Après une réunion de coordination avec les différents acteurs pour la journée nationale des « Aidants », le 24 septembre, il a été décidé avec l’organisation que Réuni’Tente déploierait pas moins de 14 chapiteaux pour cette manifestation.
Expertise et plan d’implantation
« Dès le mois de septembre nous avons pu faire une expertise du terrain et réaliser un plan d’implantation » raconte Étienne, « pour une installation la veille au soir, le mercredi 5 octobre ». Des chapiteaux de taille unique (3x6m) pour une harmonisation du lieu et pouvoir accueillir les différents intervenants et services proposés lors de cette journée.
L’opportunité également pour les aidants de rencontrer et débattre avec les professionnels des difficultés que représente ce statut. Car, trop souvent, les aidants ne connaissent pas toujours les dispositifs de soutien financier, matériel ou psychologique existants.